"La "survie" du Soudan est selon lui "menacée" aujourd'hui
Le Premier ministre soudanais, Abdallah Hamdok, a annoncé dimanche 2 janvier sa démission, moins de deux mois après être revenu au pouvoir dans le cadre d'un accord politique conclu avec les militaires, et après un coup d'État suivi d'une répression qui a fait 56 morts dans le pays.
Alors que la rumeur ne cessait d'enfler et que la presse locale assurait qu'il ne se présentait plus à son bureau depuis des jours, Abdallah Hamdok a jeté l'éponge, expliquant longuement sur la télévision d'État avoir tout tenté mais avoir finalement échoué dans un pays dont la "survie" est selon lui "menacée" aujourd'hui.
"J'ai tenté de mon mieux d'empêcher le pays de glisser vers la catastrophe, alors qu'aujourd'hui il traverse un tournant dangereux qui menace sa survie (...) au vu de la fragmentation des forces politiques et des conflits entre les composantes (civile et militaire) de la transition. (...) Malgré tout ce qui a été fait pour parvenir à un consensus (...) cela ne s'est pas produit", a-t-il notamment argué. Il a ajouté dans des propos rapportés par Rfi qu'une réunion était nécessaire pour parvenir à un nouvel accord pour la transition politique du pays.