Le Forum civil a tenu, ce mardi, un atelier de plaidoyer sur la transparence dans les marchés publics. Pour Birahim Seck et Cie, l’objectif de cet atelier est de réfléchir sur un système efficace de passation des marchés publics garantissant la transparence réelle et la redevabilité.
« En 2005, le Sénégal a annoncé une grande réforme de son système de passation des marchés en s’inspirant de la réglementation de l’UEMOA. Ainsi, deux directives ont été secrétées pour règlementer, d’une part, la passation, l’exécution et la règlementation des marchés publics et d’autre part le contrôle et la régulation des marchés publics », a rappelé le Coordonnateur Birahim Seck.
A l'en croire, le Sénégal est un mauvais élève en terme de respect du Code des passations de marchés publics. "Des structures institutionnelles refusent de se conformer au Code des marchés publics. Le Hcct, les sociétés nationales, toutes les sociétés nationales doivent être soumises au Code des marchés publics", dénonce-t-il.
Birahim Seck rappelle l’arsenal juridique de la passation des marchés dont le Sénégal est assujetti. « Cette grande réforme des marchés publics a aussi donné naissance au Code de 2007 institué par le décret 2007 – 547 du 25 avril 2007».
Le Forum civil a débusqué d’énormes manquements concernant la passation des marchés publics. Il invite les autorités à corriger les failles. « Cependant dans la pratique, beaucoup de récriminations sont constatées dans le système de régulation et de contrôle des marchés publics mais aussi plusieurs failles depuis la réforme de 2014 d’où la nécessité de se pencher sur la redevabilité et transparence du système de passation des marchés publics dans un contexte de mobilisation des ressources », relèvent Birahim Seck et compagnie.
Toutefois, Birahim Seck a fait une grave révélation lors de l’atelier de plaidoyer sur la transparence dans les Marchés Publics . « Le directeur général de l'ARMP est dans illégalité. Son mandat est fini depuis 2017 », lance-t-il.