"Ce qu’on fait est transparent, on n’a rien à cacher" (Macky Sall)

Macky Sall

 

"Au-delà de débats techniques entre experts, les rencontres sur le pétrole et le gaz et leur exploitation doivent servir à informer le grand public

Le débat autour des ressources énergétiques doit être « serein et informé », au lieu d’être « parasité par des préjugés et des jugements de valeur sans contact avec la réalité », a affirmé jeudi le chef de l’Etat, Macky Sall, insistant sur la nécessité de mieux informer le public sur cette question.

« Au-delà de débats techniques entre experts, les rencontres sur le pétrole et le gaz et leur exploitation doivent servir à informer le grand public sur les enjeux, les conditions et les modalités d’exploitation de nos ressources gazières et pétrolières », a-t-il dit, dans son discours, à l’ouverture de la 2ème conférence-exhibition MSGBC Oil, Gas and Power.

« Ce qu’on fait est transparent, on n’a rien à cacher et il faut que cela soit accessible à tous nos compatriotes. C’est un minimum d’exigence », a assuré le chef de l’Etat. Macky Sall a relevé devant les participants à la conférence, que le Sénégal a atteint « un score très élevé dans la mise en œuvre » de l’initiative pour la transparence des industries extractives (ITIE), selon les conclusions du conseil d’administration de ladite initiative, rendues publiques en octobre 2021.

« Au cours des trois dernières années, le Sénégal a mis en ligne des informations toujours plus nombreuses sur le secteur de l’extraction. L’ITIE Sénégal a contribué à l’amélioration des systèmes de gestion de l’information du gouvernement et de l’échange de données inter-agences », a-t-il signalé.

Selon le président Sall, le secteur minier, tout comme le secteur pétrolier et gazier, dispose de registres accessibles en ligne pour le public. De même, les contrats miniers, pétroliers et gaziers sont publiés sur le site de l’ITIE, qui donne également un aperçu de tous les contrats et de leur statut de publication, assure-t-il. « Tout est clair. On doit arrêter ce débat malsain sur la gouvernance des ressources (…) », a-t-il martelé.