Il est important qu'en tant que dirigeants de nos différents États membres de la Cedeao, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats
S'exprimant lors de sa dernière Assemblée générale des Nations Unies, M. Buhari s’est penché sur la question des limitations des mandats en Afrique. Le Président nigérien n’a manqué l’occasion de critiquer certains chef d’Etat de la Cedeao qui prolongent la durée de leur mandat.
Buhari de déclarer à qui veut l’entendre que la question du mandat est à l’origine de plusieurs crise dans le continent. «Il est important qu'en tant que dirigeants de nos différents États membres de la Cedeao, nous respections les dispositions constitutionnelles de nos pays, notamment en ce qui concerne la limitation des mandats. C'est un domaine qui génère des crises et des tensions politiques dans notre sous-région», fustigé-t-il.
Quant au Nigeria, il a fait savoir que son pays croit « au caractère sacré de la limitation constitutionnelle des mandats et nous l'avons respectée avec constance au Nigeria. Nous avons vu l'impact corrosif sur les valeurs lorsque des dirigeants, ailleurs, cherchent à changer les règles pour rester au pouvoir".
Pour rappel, Buhari, 79 ans, qui a pris ses fonctions après avoir battu un président en exercice lors des élections de 2015, laissera la place à un nouveau dirigeant dans ce qui serait un autre transfert de pouvoir pacifique, contribuant à cimenter les références démocratiques du Nigeria dans une région sujette aux coups d'État.
La campagne électorale officielle commence la semaine prochaine et le candidat du parti au pouvoir, Bola Tinubu, et le porte-drapeau de l'opposition, Atiku Abubakar, sont considérés comme les principaux prétendants.
