Pr Babacar Mboup dit non à la suppression de la polygamie et tacle l'ONU !

babacar mboup

 

"C'est une autre provocation à la religion musulmane

Le lundi dernier, la polygamie était au centre des discussions à la Commission des Droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies. Si certaines religions comme l’Islam autorisent un homme à épouser plusieurs femmes, cette commission ainsi que le Comité pour l’élimination de la discrimination à l’égard des femmes, estiment que les mariages polygames constituent une discrimination vis-à-vis des femmes. D'ailleurs ils recommandent leur interdiction.

"Ces nouvelles démarches entreprises par cette instance des nations unies, constituent une autre provocation à la religion musulmane", selon Pr Babacar Mboup du collectif And Saam Jikko Yi.

Joint au téléphone par la rédaction d’Actu221, le prêcheur religieux explique la volonté de cette organisation qui veut désintégrer le tissu social des pays où la religion est pratiquée en majorité. « C’est un choc que cette nouvelle va encore faire dans le monde musulman, car, chaque jour dans ses pratiques, la communauté internationale affiche sa volonté d’agresser la religion musulmane dans son essence », peste Pr Mboup.

Dans sa logique, Babacar Mboup estime que cette volonté du conseil des droits de l’Homme n’est qu’un élément contenu dans un agenda international qui ne vise qu’à désacraliser les religions révélées.

Cette agression externe est portée malheureusement par des dirigeants locaux dans les pays. Au-delà de la question, des LGBT et de la polygamie, « il faut aussi savoir que le système des nations unies s’attaque au délai de viduité d’une femme divorcée ou veuve musulmane. Au nom de la liberté et de la légalité entre femme et homme, il s’attaque même à l’héritage tel qu’établi par la charia ».

D’après le Pew Research Center (un think tank américain basé à Washington qui fait des recherches sur la vie sociale), ce phénomène concerne environ 11% de la population. Il ajoute que 2% de la population mondiale vit dans des foyers polygames. Cette pratique est interdite dans une grande partie du monde, mais demeure tolérée, voire légale dans plusieurs pays.

Voilà une proposition qui peine à passer chez les Ouest-africains surtout au Sénégal.