"Chacun doit aujourd’hui s’assumer et prendre ses responsabilités
Ousmane Sonko persiste et signe. Le leader de Pastef insiste qu’il ne signera pas la Charte de non-violence en perspectives des élections locales de janvier 2022. « Moi J’ai dit et je le réitère. Je ne signerai pas de charte ou de pacte pour la non-violence. Ma position elle est très simple. Nous n’attaquerons jamais quelqu’un, mais y a des choses qu’on ne peut plus accepter. Chacun doit aujourd’hui s’assumer et prendre ses responsabilités », martèle-t-il.
Le leader de Pastef n’a pas manqué d’afficher son scepticisme quant à l’utilité de cette fameuse Charte. « Une signature pour un homme de principe ça vaut ce que ça vaut. Et que quand vous signerez, que demain au soir du 23 janvier 2022, Macky Sall décide de tripatouiller les élections à Dakar, où à Ziguinchor, vous ne pouvez pas bouger parce que vous aviez signé. C’est comme ça que ça va se passer. Demain, ce sera la même chose pour le 3ème mandat », a-t-il prévenu.
Poursuivant, Ousmane Sonko a dénoncé la posture du Chef de l'Etat, Macky Sall. A l'en croire, le locataire du Palais « n’a jamais condamné les actes de violences subis par Pastef parce qu’il est le principal commanditaire ». Il embraie en ces termes : « Macky Sall est le Président le plus violent que le Sénégal n’a jamais connu. Nous savons tous que la première source de violence c’est l’injustice. Il n'y a qu'une seule violence et c'est la violence d'Etat ».
« Moi Ousmane Sonko je ne peux pas brûler ce pays. Le seul qui a cela entre ses mains, il s’appelle le Président Macky Sall et je peux vous garantir qu’il n’hésitera pas à le faire. La stratégie qu’il a c’est la stratégie du chaos parce qu’il ne compte que sur ça pour pouvoir justifier des mesures exceptionnelles, l’Etat d’urgence, l’Etat martial, sortir l’armée et en profiter pour faire essayer de passer en force », conclut-il.
