Les championnes du monde espagnoles refusent de revenir en sélection

Equipe féminine Espagnole

 

" La justice a aussi retenu un délit de coercition

Un nouvel épisode dans l'affaire du baiser forcé de Luis Rubiales, qui a répondu vendredi pour la première fois devant un juge des accusations d'agression sexuelle à son encontre, s’est ouvert, selon la Fédération Espagnol. En effet, les championnes du monde espagnoles refusent de revenir en sélection.

Cette décision, qui a fait l'effet d'une bombe en Espagne, intervient à quelques heures de l'annonce, prévue à 16H00 (14H00 GMT), par la nouvelle sélectionneuse Montse Tomé de sa liste de joueuses pour les matches des 22 et 26 septembre contre la Suède et la Suisse en Ligue des nations.

Les instances du foot espagnol avaient pourtant affiché leur optimisme ces derniers jours vis-à-vis d'un retour des championnes du monde, en mettant en avant la démission dimanche de Luis Rubiales de la présidence de la fédération et le limogeage la semaine dernière du sélectionneur de l'équipe féminine, Jorge Vilda, proche de Rubiales dont les méthodes étaient contestées.

Mais, selon la presse espagnole, cela n'est pas encore suffisant pour des joueuses qui avaient réclamé fin août des changements structurels réels, assurant qu'elles ne rejoueraient pas tant que les dirigeants de la fédération restaient en place.

Outre, la justice a aussi retenu un délit de coercition, également nié par Rubiales, car, selon le parquet, « Jenni Hermoso a expliqué avoir été, avec son entourage, victime d'une pression constante de la part de M. Rubiales et de son entourage professionnel afin qu'elle justifie et approuve les faits ».