"L'élection présidentielle sera libre et transparente", selon Amadou Ba

Amadou Ba

 

"Le premier ministre rassure les députés de l'opposition

Le chef du gouvernement a répondu aux questions d'actualité des députés de l'opposition à l’Assemblée Nationale ce jeudi 25 mai 2023, sur le processus électoral et le choix d'une personnalité indépendante pour l'organisation de la présidentielle du 25 février prochain. Car d'après Nafi Diallo députée de Wallu Sénégal le ministre de l'intérieur Antoine Félix Diome est partisan. Il a été substitut du procureur de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei). " Nous voulons une personnalité neutre, consensuelle, pour organiser les élections", a-t-elle déclaré.

Le Premier ministre, Amadou Bâ estime que la présidentielle du 25 fevrier prochain sera transparence."C’est bien le ministère de l’Intérieur qui diligentera le processus électoral. Au-delà de la personne d’Antoine Diome, le Sénégal est un pays organisé avec une administration organisée et impersonnelle. Tous les candidats, retenus par le Conseil constitutionnel, iront en compétition et les Sénégalais vont choisir librement...Les élections ont toujours été bien organisées, dans le respect des règles en vigueur".

Il poursuit: "il nous faut chacun, faire notre devoir concernant le processus électoral, jusqu’à son terme. Il y a des règles en matière d’organisation des élections. Nous avons toujours eu des élections transparentes. C’est ce qui s’est passé en 2019 et deux fois en 2022... Les élections, c’est notre affaire à tous, en permettant aux institutions de faire leur travail car, considère le Premier ministre, le processus est entamé et il sera mené jusqu’à son terme."

Amadou Bâ rassure "que les élections se dérouleront dans les règles de l'art.. Et qu'en février 2024, tout va se passer dans de très bonnes conditions quelles que soient les personnalités. Et au soir du scrutin, celui qui sortira vainqueur sera félicité et le lendemain, chacun ira travailler". Le Premier ministre invite l'opposition à "éviter de personnaliser le débat sur l’organisation des élections".