Le collectif des familles déplacées tire sur la sonnette d'alarme

TER

Le collectif des déplacées du Train express régional (TER) qui regroupe près de 2 500 chefs de famille sont très en colère. Parce qu'ils n’ont toujours pas rejoint leurs nouveaux lieux d’habitation ou de commerce depuis qu’ils ont été délogés.

Ces familles dénoncent les lenteurs de titres fonciers viabilisés que l'État tarde à s'exécuter et pourtant des promesses avaient été faites. Dans le département de Pikine, seuls 800 familles ont reçu notification pour un déplacement sur les 2 500.

«On n’est pas loin d’un banditisme d’État ! dénonce Mouhamadou Lamine Lèye. Puisqu’un État, quand même, il ne peut pas tolérer, admettre, que de hauts fonctionnaires jouent avec sa propre signature ! Mais ce sont des actes qui sont interdits par l’autorité centrale en charge des domaines du cadastre, de l’urbanisme, etc. Ce sont des plans de masse. Ce sont des baux, donc ce sont des titres d’occupation», rapporte la RFi.

Le collectif promet de passer dans les plus brefs délais à la vitesse supérieure si le problème n’est pas régler.

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