" Les Américains ont loué les efforts qui ont été faits par le Sénégal
La secrétaire américaine au Trésor, Janet Yellen a été selon le ministre des Finances et du budget, Mamadou Moustapha Ba séduit par la transparence qu’ils ont notée chez leurs partenaires sénégalais. Il annonce avoir soumis une requête pour le financement du chemin de fer Dakar-Bamako. «Une requête importante qui a retenu leur attention, pour pouvoir être financée dans le cadre du Compact régional, c’est la ligne du chemin de fer du corridor Dakar-Bamako-Niamey, et surtout le tronçon Dakar-Tambacounda, qui fait à peu près 500 km. Le chemin de fer est l’une des priorités qui ont été abordées dans le cadre de nos relations avec les Etats-Unis en termes de financement», a t-il confié à la presse.
Le ministre Mamadou Moustapha Ba est optimiste parce que les Américains ont été enthousiasmés par les réalisations du Sénégal dans ce domaine avec la volonté du président de désenclaver le territoire national pour faciliter les échanges internationaux. «Les Américains ont loué les efforts qui ont été faits par le Sénégal dans l’aménagement des corridors, surtout quand ils les observent dans le cadre de l’intégration régionale. Et dans l’aménagement des corridors, les Américains ont vu que le pont de Rosso est à un niveau d’exécution très satisfaisant, avec un financement de l’ordre de 96 millions de dollars. Ils ont vu également que l’autoroute Mbour-Fatick-Kaolack est en cours. C’est très important», rapporte le Quotidien.
Le Sénégal a besoin environ 2 milliards d’euros pour réhabiliter une voie à une ligne métrique entre Dakar et Tambacounda. Une voie à deux lignes métriques nécessiterait, selon les mêmes études menées avec la collaboration de Dakar-Bamako Ferroviaire, au moins 3 milliards d’euros. Le ministre des finances et du Budget l'a donc intégrer dans un financement international qui comprendrait le désenclavement des pays de l’hinterland sous-régional, comme le Mali et le Niger, en passant par le Burkina sans doute. Janet Yellen et sa délégation ont insisté sur les priorités du pays de la Teranga a savoir «les infrastructures et services de transport, les infrastructures et services énergétiques, et enfin l’agriculture»
