La Cjrs célèbre ces doyens et doyennes

Sargal


"vingt et un hommes et femmes de la presse Sénégalaise récompensés 


La libération du journaliste Pape Ale Niang était au bout des lèvres de l'ensemble des anciens journalistes ou alors doyens de la presse présents lors de la cérémonie de 2ème édition « sargal » des doyens.

Honorés par la convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs) les doyens comme Khali SECK, Ibrahima SANÉ, Matar SYLLA, Harona DÈME entre autres ont plaidé tous, devant le ministre de la communication présent pour la cérémonie, la libération sans condition du journaliste Pape Alé Niang emprisonné depuis le 6 novembre 2022 au niveau de la prison de Sébikotane.

Le doyen Ibrahima SANÉ a profité de l’occasion pour formuler un plaidoyer d’une adoption sur la loi sur l'accès à l’information, un plaidoyer pour l’avenir de ces jeunes en adoptant une loi pour la rémunération de reportage.

Le ministre de la communication qui était de la partie a affirmé avoir entendu la doléance. « je tiens à dire aux journalistes que vous êtes que le cri de cœur est entendu », a -t-il déclaré. Selon lui, la particularité de cette cérémonie réside certe de la volonté de vanter le mérite de ces doyens mais, il s’agit d’aller au-delà en offrant en exemple leurs parcours dans un contexte où le journalisme est bousculé de tout bord, de l’extérieur par le phénomène peut maîtriser par les réseaux sociaux qui mène à des dérives et de l’intérieur par de pratiques très peu orthodoxes qui bafouent les étapes cruciales de vérification, de recoupement et de recherche de l’équilibre de l’information.

D’où la nécessité pour le ministre de porter le plaidoyer afin que les doyens de la presse reviennent dans les rédactions pour former les jeunes journalistes. « L’apport des doyens est fondamental pour guider les pas des jeunes journalistes », dit-il.

Aussi, poursuit-il, « nous aimerions entendre les doyens de la presse souvent dans les médias, donner des idées éclairées sur l’actualité nationale et international, mais aussi les entendre sur la marche de la société sénégalaise en manque de repères dès fois. Il ne faudrait certainement pas abandonner les studios et les plateaux à des non sachant lorsqu’il s’agit de parler de choses sérieuses. Nous sommes tous convaincus que nous avons besoin d’une presse professionnelle qui ne lésine jamais sur la qualité », fait-il savoir.

Cependant, Moussa Bocar Thiam de revenir sur les grands « projets » à savoir les réformes structurées à travers 10 points dont le fond d’appui et de développement de la presse. Le ministre dit se réjouir de savoir que ce fond d’appui est passé d’un milliard quatre cent millions ( 1 400 000 000) CFA en 2022 à un milliard neuf cent millions (1 900 000 000) fcfa en 2023. « Nous nous engageons vers une réflexion pour que cette appui de l’état soit considéré comme un soutien d’investigation des groupes ou entreprises de presse », signale le ministre.

Ibrahima Baldé président de la Convention des jeunes reporters du Sénégal d’affirmer que l’objectif de ce Sargal était d'honorer et de célébrer de leur vivant ces hommes qui font la fierté de la presse. Il s’agit de rendre un vibrant hommage aux aînés qui ont eu bonne note et ont fait office d’exemples aux jeunes reporters.