Impacts des secteurs à capacités redistributive sur l’Economie

Macky Sall

 

" Malgré l’enchérissement et le choc exogène subit, les chiffres semblent rassurants

Le Sénégal a pu maitriser l’inflation et la réduction constante du déficit budgétaire. Malgré l’enchérissement et le choc exogène subit, les chiffres semblent rassurants. « Le déficit budgétaire qui de 6,7% en 2011, a été successivement ramené à 4,2% en 2016, 3,7% en 2017, 3,5% en 2018, puis à 3,9% en 2019 ».

Des performances économiques enregistrées sont, d’après le document mis à la disposition de la rédaction d’Actu221, le fait du secteur primaire (11,7%). Lequel secteur progresse régulièrement à la faveur de la bonne tenue de l'agriculture. 

« Le dynamisme de l'agriculture est le résultat d'une politique agricole dynamique basée notamment sur une distribution satisfaisante d'intrants (engrais et semences), un équipement des producteurs et une meilleure maîtrise de l’eau et combinée à plusieurs autres facteurs favorables dont une pluviométrie bien répartie dans le temps et dans l'espace », affirme le document.

S’agissant du secteur tertiaire et des taxes nettes sur les biens et services, la performance s’élève à 7 %. Pour dire que ces secteurs ont une forte capacité redistributive puisque concernant plus des 2/3 de la population sénégalaise.

La valeur ajoutée du secteur tertiaire augmente régulièrement. Cette croissance est tirée par les transports, le tourisme, les services financiers et les activités immobilières. Le commerce et les télécommunications affichent des taux de croissance appréciables.

Marie DIOP et Sarah COLY