Selon la FIFA, Samuel Eto’o a enfreint les articles 13 et 14 du Code disciplinaire de l’organisation
La présidence de Samuel Eto’o à la tête de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) continue d’être marquée par des turbulences. Depuis son accession au poste, l’ancien attaquant du FC Barcelone et de l’Inter Milan est régulièrement impliqué dans des controverses.
Sa volonté de réformer le football camerounais et de renforcer la transparence de sa gestion a souvent engendré des tensions, notamment avec certains acteurs locaux. Aujourd’hui, c’est à l’échelle internationale que Samuel Eto’o subit les conséquences de ses actes.
La Fédération Internationale de Football Association (FIFA), par l’intermédiaire de sa Commission de Discipline, a récemment prononcé une lourde sanction contre le président de la FECAFOOT. Cette décision fait suite à un incident survenu lors du huitième de finale de la Coupe du Monde Féminine U-20, opposant le Cameroun au Brésil, le 11 septembre 2024 à Bogotá, en Colombie.
Selon la FIFA, Samuel Eto’o a enfreint les articles 13 et 14 du Code disciplinaire de l’organisation, qui concernent le comportement offensant, la violation des principes de fair-play, et l’attitude incorrecte des officiels et des joueurs. En conséquence, Samuel Eto’o a été suspendu pour une durée de six mois.
Durant cette période, il lui est interdit de participer ou d’assister aux rencontres des équipes nationales camerounaises, qu’elles soient masculines ou féminines, et ce, dans toutes les catégories d’âge.
La sanction, en vigueur immédiatement après sa notification officielle, empêche Eto’o d’exercer ses fonctions de président au sein de la FECAFOOT jusqu’à la fin de cette suspension.
Cette nouvelle péripétie jette une ombre sur la présidence de Samuel Eto’o, dont les efforts pour restructurer le football camerounais se heurtent désormais à des obstacles non seulement locaux, mais aussi internationaux.