Des pratiques nébuleuses et mortelles qui pourrissent la vie des citoyens

corruption

 

" Des séries de corruptions ont toujours été  dénoncées dans le secteur du transport terrestre 

 

La négligence dans le secteur du transport Sénégalais a toujours existé. Et pourtant, il ne se passe passe pas un jour sans qu'un de nous ne tombe sur un cas à dénoncer. Mais malheureusement nous sommes dans un pays où tout est  la "faute" de Dieu 'Ndogal Yalla " rien n'est grave et tout peut se négocier.

Le secteur du transport terrestre demeure celui de corruption dans presque toutes les formalités administratives. Le bras long et la magouille prennent le déçu dans ce secteur à problème où il ne se passe pas un jour sans qu'un accident ne se produit.

D'ailleurs, l’enquête effectuée par l’OFNAC en 2014-2015 , sur la base d’une dénonciation anonyme a montré comment certains se comportent au seins de nos administrations. Ce rapport a révélé l’existence d’un groupe d’agents se livrant, au sein du Service régional des Transports terrestres de Louga, à des pratiques de corruptions et de concussions dans le domaine de l’établissement des permis de conduire, du traitement des dossiers d’agrément et de licences de transport. « L’enquête a permis de constater qu’il était réclamé aux usagers le montant de 150 000 FCFA pour le passage du permis en un seul jour et 100 000 FCFA, si c’est au-delà de 15 jours », révèle l’OFNAC.

En outre, relève-t-on dans le rapport, il était exigé des usagers les montants pour le paiement des droits de mutation et de timbres, pratique qui ne s’explique pas pour une administration qui n’est pas une régie financière et qui n’est habilitée par aucun texte à s’immiscer dans cette façon de faire . De tels faits sont accomplis en violation flagrante du Code général des Impôts, a relayé le site en ligne Lejecos.

Une pratique qui a  eu sous le magistère de l'ancien ministre Mansour Elimane Kane et qui perdure qu'à nos jours. " Les permis de conduire se monnaient  au Sénégal.

Des défaillances qui vont se répercuter sur le vécu quotidien du citoyen avec la provocation de défaillances humaines et mécaniques. Rien qu'en 2021, 14 666 accidents ont été recensés pour un total de 519 morts et 23 044 blessés. Les statistiques partagées par le bureau d'information gouvernementale indiquent un taux moyen annuel de 745 décès, soit 2 décès par jour. En 2022 « Avec en moyenne 700 morts chaque année, le nombre de décès, lié aux accidents de la route, reste toujours préoccupant au Sénégal. Surtout que ces statistiques ne prennent pas en compte les décès enregistrés au niveau des accidentés qui étaient suivis dans les hôpitaux ».  Entre 10 et 20% des blessés ne se remettent pas des accidents.

Des chiffres qui font froid dans le dos et qui incriminent la faute à l 'Etat, qui montre une certaine négligence par: la corruption dans les services des mines notamment sur la délivrance des visites techniques, celle des agents sur la route monnayant 1000 Fcfa ou 2000 Fcfa en cas d'infraction, le manque de vision sur les passations de marchés pour la réalisations des infrastructures routières et le défaut d'éclairage sur les routes.

Pour d’autres, il y a des raisons surnaturelles. Les accidents les plus mortels sont survenus la nuit et sur les routes nationales (Rn) ou départementales (Rd). Entre 72% et 75% des dix derniers accidents, les plus mortels ont eu lieu la nuit, entre 22h et 6h du matin. 81% impliquent au moins un véhicule de transport public de voyageurs, soit 8 accidents sur 10.

Les statistiques partagées par le Big indiquent un taux moyen annuel de 745 décès, soit 2 décès par jour. Pour d’autres, il y a des raisons surnaturelles. 

Espérons qu'avec les mesures prises récemment par l 'Etat le secteur du transport terrestre aura une accalmie et que les accidents disparaitrons peu à peu.