Des organisations de la société civile lancent "Jàmm à Gën 3ème mandat "

Jàmm a Gën

 

"Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs

Pour barrer la route au président Macky Sall de briguer un 3ème mandat à l'élection présidentielle de 2024, des organisations de la société civile (Afrikajom center, Raddho, Y en a marre, la Ligue sénégalaise des droits humains...) se sont réunies autour de l'Initiative "Jàmm a Gën 3ème mandat". Sont objectif est de participer à la stabilité du pays. En effet, Cheikh Kanté, Racine Talla et d'autres leaders et militants de la coalition Benno Bokk Yaakaar insistent sur une légale candidature du président Macky Sall en 2024.

En conférence de presse ce jeudi, ces organisations de la société civile dans sa lettre adressée à Macky Sall estiment que "par respect pour l'interprétation claire et sans équivoque de la Constitution et de votre volonté de renforcer nos acquis démocratiques en confirmant la limitation du nombre de mandats présidentiels à deux, en verrouillant notre Charte fondamentale en 2016".

Il poursuit : "Nous vous rappelons vos déclarations très fortes permettant de clarifier et de lever toute ambiguïté sur le sens de :nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs".

D'après Alioune Tine « Il y a un doute qui s’installe dans la tête de chaque Sénégalais et le président doit mettre un terme à la polémique. Avec tout ce qu’on a fait dans la lutte du troisième mandat en disant « Wade dégage », si l’on doit refaire la même chose se serai du recul pour le pays. On est dans une période où le regard du monde est fixé sur nous avec la découverte du pétrole et du gaz. On doit léguer à nos futurs enfants un pays démocratique. On fait appel à la paix, car c’est mieux qu’un troisième mandat. Et ce qui amène cela, c’est que le Président respecte sa parole. Nous avons besoin de stabilité et de calme. La meilleure des choses pour Macky Sall, c’est de sortir et de dire aux Sénégalais, je ne vais pas être candidat en 2024. C’est tout ce que nous voulons », a déclaré M. Tine.


Selon lui, « si on se réfère aux crises qui nous entourent, nous devons comprendre que la paix qui doit émaner du respect de la parole donnée du chef de l’État est meilleure que le troisième mandat. Il ne faut pas qu’on se leurre, le Sénégal n’est pas immunisé. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons pris les devants », a-t-il souligné.