
Quand nous en saurons plus, nous pourrons négocier un éventuel moratoire
Le journaliste Alassane Samba Diop est lui aussi entré dans la danse sur la question des dettes fiscales des médias. Quelques semaines avant son départ, le président Macky Sall avait promis aux patrons des médias lors d’une audience au Palais une loi d’amnistie sur les dettes fiscales des médias d’un montant de 40 milliards de FCfa.
Chose que son successeur le président Bassirou Diomaye Faye n’a pas accepté. Cette situation a suscité beaucoup de réactions de part et autre. Le journaliste, lors d’un entretien avec « Jeune Afrique » a souligné qu’à leur niveau, ils ont entamé des démarches auprès de l’Administration des impôts afin de comprendre d’où provient cette somme (212 millions) que l’on exige d'eux.
Comme d’autres médias faisant l’objet d’un redressement fiscal, nous ne connaissons encore ni la nature des sommes litigieuses ni la période sur laquelle elles portent s'interroge A samba Diop.
"Quand nous en saurons plus, nous pourrons négocier un éventuel moratoire" fait -il savoir. Le directeur général d’Emedia estime que cette promesse de Macky Sall d’effacer la dette fiscale des entreprises de presse, est arrivée trop tard.
"La décision de Macky Sall a été trop tardive et il a quitté le pouvoir avant d’être en mesure de la faire appliquer. Or, pendant la campagne, le futur président Bassirou Diomaye Faye avait exprimé son désaccord de principe avec cette promesse… ". Poursuivant le journalisme pointe du doigt à la RTS et le quotidien Le Soleil.
" Il est vrai qu’il avait promis d’effacer la dette de la presse, d’un montant total de 40 milliards de francs CFA. Mais ce que les gens oublient de dire, c’est que les sociétés les plus endettées dans notre secteur sont la RTS et Le Soleil, des médias publics", a-t-il rappelé.
Farmata Diong