« Lisez la note d'exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024. Ce document du ministère des Finances et du Budget confirme l'augmentation des dépenses signalée par le FMI », a-t-il écrit sur son compte X
La situation économique du Sénégal est au cœur des discussions depuis que le Fonds monétaire international (FMI) a tiré la sonnette d’alarme, exprimant de sérieuses inquiétudes sur la trajectoire économique du pays.
Le FMI a en effet relevé un ralentissement de l’activité économique durant le premier semestre 2024, tout en anticipant des « perspectives difficiles » pour les mois à venir.
Le journaliste Madiambal Diagne, figure bien connue des médias sénégalais, a relayé ces inquiétudes en s’appuyant sur des données du ministère des Finances et du Budget. Selon lui, la note d’exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024 corrobore l’analyse du FMI en mettant en évidence une augmentation des dépenses publiques.
« Lisez la note d'exécution budgétaire du deuxième trimestre 2024. Ce document du ministère des Finances et du Budget confirme l'augmentation des dépenses signalée par le FMI », a-t-il écrit sur son compte X (anciennement Twitter).
Madiambal Diagne a également souligné des chiffres préoccupants concernant la gestion des finances publiques. « En trois mois, la primature a dépensé 12,1 milliards de francs CFA », a-t-il précisé, avant d’ajouter que le taux d'exécution budgétaire est passé de 24,3 % au premier trimestre à 27,5 % au deuxième trimestre 2024.
Ces données confirment une tendance à la hausse des dépenses, un point central dans les préoccupations des économistes quant à la stabilité financière du pays. Face à ces signaux d'alerte, la question de l’avenir économique du Sénégal reste plus que jamais au centre des préoccupations, tant pour les décideurs que pour les acteurs économiques.
