
Il y a même trois situations qui pourraient forcer une reprise totale du processus électoral
Le journaliste Daouda Mine a donné son avis sur la reprise du processus électoral suite à la tenue du dialogue national. Le chroniqueur judiciaire a livre trois possibilités, car dit il, il y a même trois situations qui pourraient forcer une reprise totale du processus électoral.
Pour le spécialiste, la première situation est que le Conseil constitutionnel déclare nul le processus et décide de le reprendre dès le début. La deuxième, c'est qu'un des candidats retenus décède. Et la troisième est que le président de la République démissionne avant la fin de son mandat, soit le 2 avril.
"Dans ce cas, les dispositions de l'article 39 de la Constitution vont s'appliquer. Le président de l'Assemblée nationale sera installé et il aura 90 jours pour organiser de nouvelles élections. Les compteurs seront remis à zéro", a t il expliqué.
Une troisième situation qui semble très plausible, puisque Macky Sall a exprimé et réexprimé sa volonté de quitter le pouvoir le 2 avril. Et pour partir avant la fin de son mandat, il lui faut démissionner, car la Constitution l'oblige à rester au pouvoir jusqu'à l'installation de son successeur.