Alassane Diop : Peine de 2 ans en Jordanie et mandat d'arrêt international émis

Alassane Diop

 

La juridiction sénégalaise, comme la Cour d'appel reconnaisse la décision de justice jordanienne

L'affaire d'Alassane Diop, un citoyen sénégalais arrêté au Sénégal suite à un mandat d'arrêt international émis par la Jordanie, pose des questions complexes sur l'extradition des nationaux.

Condamné par contumace en Jordanie pour association de malfaiteurs et escroquerie, Alassane Diop est actuellement détenu par les autorités sénégalaises qui doivent déterminer son sort. Interpellé au Sénégal, Alassane Diop a été déféré devant le parquet à deux reprises.

Les autorités judiciaires sénégalaises doivent décider de son extradition, rapporte Les Echos. Il y a quelque temps, la justice jordanienne a jugé et condamné par défaut Alassane Diop pour des faits d'association de malfaiteurs et d'escroquerie. Alassane Diop nie ces accusations. La question principale reste de savoir s'il doit être extradé ou non. En droit international, l'extradition d'un national est souvent interdite, sauf dans certains cas spécifiques prévus par des accords bilatéraux ou multilatéraux.

En l'absence de tels accords, et selon les règles de droit applicables, le Sénégal pourrait refuser d'extrader un de ses citoyens. Une alternative couramment envisagée dans ce type de situation est l'exécution de la peine dans le pays de nationalité de la personne concernée.

Cela impliquerait que la juridiction sénégalaise, comme la Cour d'appel, reconnaisse et exécute la décision de justice jordanienne, permettant ainsi à Alassane Diop de purger sa peine au Sénégal.

La décision finale reviendra aux autorités judiciaires sénégalaises, qui devront naviguer entre les obligations internationales et les principes de souveraineté et de protection de leurs citoyens.